Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les Récits De Caron

Les Récits De Caron
Publicité
Archives
3 juin 2011

LE SAPIN ET L'ENFANT

LE SAPIN ET L’ENFANT…

 

Un jour, quand je me promenais

Au fond de la grande forêt

J’ai rencontré un vieux sapin

Qui avait un très gros chagrin

Il avait l’air si malheureux

Moi, j’en avais les larmes aux yeux

Je suis allé le consoler

Et c’est alors qu’il m’a parlé

 

Tu sais petit, j’aimais la vie

Mais aujourd’hui, tout est fini

Les hommes ont perdus la raison

La pluie est devenue poison

Vas voir les hommes dans les usines

Dit leur d’arrêter leurs machines

Dit leur qu’il reste un peu d’espoir

Dit leur avant qu’il soit trop tard

Maintenant, faut qu’on se quitte

Allez! Vas vite petit, vas vite

 

Alors j’ai couru comme un fou

Et j’ai criez : arrêtez tous! Arrêtez tous!

Vous êtes entrain de tous détruire

Demain, c’est la forêt qui va mourir

Mais ils ne m’on pas écouté

Alors, je me suis mis à pleurer

Je n’irai plus dans la forêt

Je n’irai plus, non, plus jamais

Tout est fini, car ce matin

J’ai vu tombé mon vieux sapin

Publicité
Publicité
3 juin 2011

JUSQU'AU BOUT DE MES RÊVES, CHAPITRE 2

CHAPITRE 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette nuit-là, Georges pu dormir sur ses deux oreilles et passer une très bonne nuit de sommeil. Lorsqu’il se coucha il pu ne penser absolument a rien et commencer à être moins stresser et oublier les deux voleurs de banque, du moins, pour un certain temps.

            Il dormait profondément lorsque tout à coup une musique très mouvementée se fit entendre. Cette musique vint de la radio : BAD REPUTATION. Sur le son de cette musique, Georges se réveilla en sursaut. Il sauta du lit pour tomber par terre avec toutes les couvertures. Jennifer qui était entrée et rester à l’écart se mise à rire aux éclats. Georges se releva à genoux avec toutes les couvertures autour de la taille et regarda Jennifer qui riait.

-M’enfin! Il ne faut pas réveiller les gens de cette façon, j’ai failli avoir une crise cardiaque!! S’exclama Georges.

  Jennifer riait encore plus lorsqu’elle vit la tête de Georges, toute échevelé, les cheveux dans tous les sens. Celui-ci se posait des questions…

-Mais quoi? Qu’est-ce qu’il y a?

-Tu devrais te regarder dans un miroir. On dirait que tu as prit un choc électrique! Lui dit Jennifer toujours en riant.

  Georges se leva et se dirigea vers le miroir pour prendre conscience de la moquerie de Jennifer envers lui. Lorsqu’il vit sa tête, il fut d’autant plus surpris…

-Iiiii! Merde alors! S’exclama-t-il.

-Moi je connais un moyen rapide de corriger tous ça, dit Jennifer à Georges en le regardant droit dans les yeux et avec un petit rire sarcastique.

-Ah oui! Et lequel? Lui demande tout bêtement Georges.

  Elle lui tendit son bras en brandissant une paire de ciseau. Quand Georges vit les ciseaux, il se prit la tête à deux mains; laissant tomber les couvertures et le présentant en petite tenue; aussitôt il rattrapa les couvertures pour se couvrir. Mais entre ces deux gestes, Jennifer eu le temps de le voir en tenue de garçon.

-Hé ho! On ne touche pas à mes cheveux, compris! Dit Georges.

-Dis-moi une chose, mon petit Georges. Si toutes les choses que tu m’as dites hier soir sont vraies, que tu es témoin d’un vol de banque et que ces voleurs te poursuivrent, bien faudrait peut-être que tu fasses quelque chose pour qu’ils ne te reconnaissent pas. Et pour commencer, il faut couper ces cheveux-là! Donc, un petit changement de look s’impose, dit Jennifer.

-Tu crois? Lui demande Georges.

-J’en suis certaine même. Et je suis sûr que tu seras plus mignon, lance-t-elle avec un petit sourire moqueur. Alors, que fais-tu?

  Georges réfléchissait à la petite poursuite que les voleurs firent contre lui. Il ne voulait pas tomber entre leurs mains sans savoir ce qui pouvait lui arriver. Il regarda son amie Jennifer, soupira et lui dit…

-D’accord, on coupe, mais pas trop court.

-Il n'y a pas de problème Georges, répondit-elle.

  Alors Jennifer sortit toutes le matériel dont elle aurait besoin pour le changement de look de Georges. C’est-à-dire, les ciseaux, une brosse, gel à coiffer, shampoing, sèche-cheveux, enfin tout ce qu’elle disposait en matière de coiffure. Elle commença alors par lui faire un shampoing en profondeur et en douceur. Ensuite elle lui fit une coupe de cheveux, assez court, puis sécha le tout par la suite au sèche-cheveux. Et pour terminer elle appliqua du gel coiffant pour donner un peu de volume aux cheveux de Georges.

-C’est terminé, qu’en penses-tu? Lui demande Jennifer.

  Georges se regarda dans le miroir et ne savait quoi dire, il était bouche bée, sans aucunes paroles. Il posa son regard sur Jennifer et dit…

-Je suis méconnaissable! C’est fabuleux! Tu es une reine! Merci Jennifer, je ne saurai jamais comment te remercier.

-Ça me fait plaisir, Georges, répondit-elle.

  Il continua à s’admirer dans le miroir un bon moment pendant que Jennifer rangea son matériel de coiffure.

            Environ une demi-heure plus tard, Jennifer et Georges étaient tout les deux assis dans un petit restaurant près de chez elle. Ils mangeaient des hamburgers, hot-dogs, frites et buvaient du cola. Tout en dégustant leurs festins, nos deux amis discutaient…

-Alors Jennifer, quel est la prochaine étape de ton plan? Demanda Georges.

-Il faudra que tu changes ton prénom, lui dit-elle.

-Ah ouais, mais quel prénom prendre? Lui demanda-t-il entre deux bouchées de hot-dog.

-Ben là! Ben là! Je ne sais pas moi, répondit Jennifer.                                      

  Un silence venu s’installer entre nos deux amis, qui ne durèrent pas longtemps toutefois, puisque Jennifer trouva un prénom au hasard. Elle termina sa gorger de cola…

-Tiens voilà! Tu t’appelleras Martin Roy, d’accord?

-Martin Roy!

-Oui, Martin Roy, et tu seras mon cousin, dit Jennifer.

-Je serai ton cousin?

-Oui, ça te va?

-M’ouuuais…donc je suis Martin Roy, ton cousin?

-Exact!

  Alors Georges qui devenu Martin, regarda Jennifer droit dans les yeux, lui passa la main au visage et lui dit…

-Jennifer, je ne sais pas si je pourrais contenir mon amour envers toi. Car oui, je suis en amour avec toi Jennifer, depuis le tout premier jour où l’on s’est rencontré. Je dois te dire que je t’aime, Jennifer…

  Elle plaça deux doigts sur les lèvres de Martin et lui dit tout doucement…

-Chuuuutt…non, ne dit plus rien, s’il te plait…ne dit plus rien…nous devrons nous en tenir à cela, d’accord. Je suis ta cousine et tu es mon cousin qui revient de nulle part…et il ne faut en aucun temps que tu tombes amoureux de moi, et moi de même. D’accord.

-D’accord, répondit Martin en hochant la tête.

  Puis ils terminèrent leurs repas et quittèrent le restaurant. Martin se sentait heureux à présent, il avait trouvé une famille. Il avait maintenant une cousine et un oncle, celui-ci n’était pas au courrant des combines de nos amis, mais ne tardera à le savoir. Il croit enfin avoir semé les deux voleurs de banques et de les avoir oubliés une fois pour toute. Il était heureux. Le reste du week-end se déroula sans problème.

¤¤¤

 

Le lundi matin, comme d’habitude, Jennifer se leva tôt pour se rendre à l’école. Elle prit sa douche, se fit sécher les cheveux, se coiffa par la suite et s’habilla. Ensuite elle alla réveiller Martin, qui lui, dormait encore malgré le réveille matin qui hurlait à la mort. Elle le brassa un peu et cela prit quelques minutes avant qu’il se réveille…

-M’ouuuuii…qu’y a-t-il? Je veux dormir encore un peu…

-Allez lève-toi! Il faut partir, dit Jennifer.

-Hein!! Déjà! Mais je ne suis pas encore habillé, lui répondit Martin.

-Bin, tu as tout juste le temps de t’habiller et on quitte, lui dit-elle.

-Mmmhhok…répond Martin tout endormit.

  Il se leva, se prépara et nos amis partirent pour l’école.

            Sur la rue, non loin de l’école, Jennifer et Martin marchent tranquillement en direction des amis de Jennifer. Tout en marchant, ils discutaient. Martin avait une peur bleue de la réaction des amis de Jennifer envers lui. À l’intérieur de lui-même, il en tremblait.

-Allez, relaxe-toi et soit cool, lui dit Jennifer.

-J’essai, mais je ne suis pas capable, répond-il.

-N’oubli pas, tu es mon cousin éloigné qui viens des États-Unis, d’accord?

-Oui.

  Nos amis se rapprochaient de plus en plus d’un petit groupe de personnes. Lorsqu’ils furent arrivés près d’eux, Jennifer commença à faire les présentations. Elle lui présenta tous ses amis, en commençant par sa meilleure amie, Natacha., très jolie.

-Salut tout le monde! Voici mon cousin Martin, il vient d’arriver en ville et sera avec nous pour le reste de l’année. Alors Martin, voici Natacha…

  Natacha lui sourit, ainsi que lui aussi. <<Mince, qu’elle est belle!>> Pensait Martin dans sa tête. Puis Jennifer continua à lui présenter ses copains.

-Ici tu as Michel avec ses inséparables lunettes fumées noires qu’il porte en été comme en hiver. Puis là, c’est Denis et Luc. C’est trois là forment un groupe de musique. Ils écrivent et chantent leurs compositions lors de soirées que l’on fait.

  Michel et Denis lui serrèrent la main aussitôt et ils étaient des amis comme si ils se connaissaient depuis des années. Tandis que Luc, lui, était très méfiant, il n’aimait pas trop le comportement de Martin qui est un peu trop décontracté. Martin lui présenta sa main pour lui donner une poignée de main, mais Luc esquiva le geste, mais lui dit tout de même bonjour. <<Qu’est-ce qu’il a celui-là? Il n’a pas l’air d’aimer que je sois ici…>> pensa Martin. Jennifer remarqua le geste que Luc avait posé et se promit de lui en parler plus tard. Pour l’instant elle se concentra sur la présentation de deux copines qui venaient tout juste de se joindrent au groupe d’amis.

-Ah! Martin, voici Chantal et Hélène, deux autres de mes copines, lui dit Jennifer.

-Ben, salut à tout le monde. Je suis heureux d’avoir connu autant d’amis dans un seul jour, dit Martin.

-Ben ça peut s’arrêter là pour moi, dit Luc. Je fais de l’air à l’intérieur pendant que miss présentatrice d’amis continu son petit travail.

  Puis il quitta le groupe de personnes en direction de l’entrée de l’école. Jennifer le regarda s’en aller et pensa : <<Il n’acceptera jamais la venu de nouveaux amis parmi nous. >> Puis continua à discuter avec ses amis. Michel et Denis étaient en grande discussion avec Martin…

-Alors tu viens de quelle ville? Demanda Michel.

  Martin eut soudainement un blocage, il ne fallait absolument pas qu’il laisse paraître que tout ceci est une mise en scène orchestré par Jennifer et lui-même. Il réfléchit rapidement et trouva…

-Je viens de Boston, dit-il.

-Wow! Boston! La grande ville de Boston! S’exclama Michel.

-Mais pourquoi es-tu à Montréal? Lui demanda Denis.

-Au début j’étais en visite chez Jennifer, mais j’ai décidé de rester ici pour passer du bon temps avec elle. Mes parents sont retournés à Boston hier, répondit Martin.

-Ah ben, dis donc! Dit Denis. Tes parents sont vraiment biens.

-Oui, je sais, répondit Martin.

  Ils poursuivirent leur conversation tout en marchant en direction de l’entrée de l’école. Une fois à l’intérieur du bâtiment, nos amis se dirigèrent vers leurs casiers respectifs, mais Martin lui, n’en avait pas. Alors Michel lui offrit de se placer avec lui étant donné qu’il est seul dans son casier. Martin accepta. Michel ouvrit donc la porte de son casier pour que Martin puisse y mettre ses effets personnels ainsi que ses livres. En plaçant ses livres, Martin aperçu une guitare qui était rangée, debout, dans le casier. Il se retourna et dit…

-Dis-moi, c’est à toi cette guitare?

-Oui. Quand nous sommes au ‘’Café Étudiant’’, nous aimons bien jouer un peu de musique, ça nous divertis, répondit Michel.

-Et on chante aussi, poursuivit Denis.

-Wow. C’est fantastique, répondit Martin.

  Le son d’une cloche venu interrompre la conversation des garçons. Cette cloche signifiait que les cours allaient commencer sous peu. Donc tout le monde se prépara et se rendit à leur local respectif pour le début des cours. Martin lui, devait se rendre chez le principal de l’école pour être admit au cours.

-Ben, à plus tard les gars, je dois rencontrer le dic, leur dit Martin.

  Puis se dirigea en direction du bureau du principal. Une fois arrivée, il vit la secrétaire, qui elle, avisa le principal de l’arriver de Martin. Le directeur, monsieur Dumontet, le reçu. Ils discutèrent de longue minute, puis Martin sortit du bureau du principal Dumontet et alla à son premier cours. <<Merde, ce que ça va faire bizarre d’être ici…>> pensa-t-il. Il savait qu’il devait faire des efforts, car il faut qu’il montre aux amis de Jennifer qu’il n’est pas un délinquant. Enfin, il se rendit au premier cours de la journée, lorsqu’il arriva devant la porte du local, il frappa et l’on vînt lui ouvrir. À sa grande surprise, il se retrouvait avec le même cours que Natacha, la meilleure amie de Jennifer. Le professeur le fit donc entrer…

-Alors, vous êtes monsieur Roy? C’est bien cela? Lui demande le professeur.

-C’est ça, répondit simplement Martin.

-Martin de votre prénom?

-Oui.

-D’accord. Alors tout le monde, voici monsieur Martin Roy, il sera de notre groupe pour l’année.

  Martin se tenait toujours debout en avant de la classe et regardait tous les étudiants. Le professeur poursuivit donc…

-Bien. Monsieur Roy, aillé l’amabilité d’aller vous asseoir, s’il vous plait.

  Martin n’en demandait pas mieux, alors il vit une place libre juste à côté de Natacha, il la prit. Elle le regarda s’asseoir, il avait remarqué qu’il était observé, mais fit comme si de rien n’était. Il s’installa donc à son bureau pendant que le professeur poursuivit ses explications sur la littérature québécoise.

 

¤¤¤

 

Enfin, quelques heures plus tard, le son de la cloche se fit entendre pour indiquer que c’était l’heure du dîner. Tous les étudiants de l’école sortirent de leur cours et se précipita à la cafétéria pour se retrouver entre amis. À une table, Jennifer et Chantal étaient assises et surveillaient les places de leurs amis. Jennifer aperçu Martin qui entrait dans la cafétéria, elle lui fit des signes, de grands gestes pour qu’il l’aperçoive et se fut le cas. Alors il se dirigea droit vers elle. Une fois arrivée il s’assied et poussa un gémissement de soulagement…

-Pffff…fit-il.

-Que nous vaut ce soupir, demanda Jennifer.

-Ce que ça peut être gazant, laisse tomber Martin.

-Ben, ce n’est que ta première journée ici, lui dit Chantal.

-Je sais, répondit Martin.

  Durant leur petite conversation, tous les copains de Jennifer étaient arrivés. Tout le monde prit leurs repas. Une fois cela fait, toute la troupe d’amis se leva et se dirigea vers le ‘’Café Étudiant’’. Un lieu réservé aux étudiants du secondaire cinq. Un lieu où ils peuvent discuter entre amis, écouter de la musique et même en faire, mais en tout premier lieu, c’est un havre de repos et de paix. Une fois nos amis tout à l’intérieur, Michel prit sa guitare commença à la gratter, comme ils disent dans leur jargon. Il fit quelques notes pour se dégourdir les doigts, mais pas de notes importantes. Martin regarda Jennifer avec un petit sourire et un regard moqueur, puis décida de se lever et d’aller voir Michel…

-Dis, tu me prêtes ta guitare? Demanda Martin.

  Sur ces paroles, Jennifer regarda Martin et fut surprise. Elle se demanda ce qu’il était en train de faire. Elle espérait qu’il ne se ridiculise pas devant tout le monde. Martin lui fit signe qu’il savait ce qu’il faisait, puis gratta la guitare de quelques notes au hasard. Tout autour de lui, il vit Jennifer, Chantal, Luc, Michel, Denis, Hélène et Natacha qui le regardaient. Plusieurs personnes étaient occupé à diverses choses, il balaya du regard tout ce monde puis vint poser ses yeux sur Natacha. Il recommença à gratter la guitare, mais cette fois-ci c’était une mélodie. Denis reconnu cette mélodie, il prit donc son saxophone et tenta de suivre Martin. Tout à coup, sans crier gare, il commença à chanter les paroles de : I’M A BELIEVER. Après quelques lignes de la chanson, Jennifer était stupéfaite, bouche bée. Luc, lui qui avait peut-être jugé Martin un peu trop vite, s’aperçu que ce sera un très bon ami. Alors il se joint à Denis qui était déjà en train de jouer du saxophone. Il s’installa derrière la batterie et suivi. Martin se retourna, le regarda et lui sourit. De cette façon il su que Luc l’avait mal jugé, mais ne lui en voulait pas. Il continua à chanter et souvent son regard croisa celui de Natacha, à chaque fois il lui souriait, et elle, elle faisait de même. En dehors du ‘’Café Étudiant’’ on pouvait entendre la musique tellement elle était forte. Les élèves qui passaient par-là s’arrêtaient pour voir et entendre la chanson, une foule se massa dans la porte du ‘’Café Étudiant’’ et dansaient. Même dans les corridors de l’école on entendit la chanson et on se mit à danser. Martin regarda tous les étudiants qui étaient au ‘’Café Étudiant’’ et vit qu’ils dansaient tous. Il croisa le regard de Jennifer et lui fit un clin d’œil. Puis, il termina sa chanson. Tout le monde était émerveillé et heureux de ce moment qu’ils venaient de vivre. Certains étudiants criaient et en re-demandaient, d’autres applaudissaient chaudement. Et c’était comme ça dans tous les corridors de l’école.

            Martin revenu s’asseoir auprès de Jennifer, qui elle, était contente que Martin ait fait se bout de chanson. Pour elle se fut un signe qu’il voulait se sortir de son pétrin et d’en finir une fois pour toute. Elle le regarda…

-Dis donc! Tu ne m’avais pas dis que tu jouais de la guitare petit cachottier, qu’elle lui dit tout bas.

-Ben fallait que j’en garde un peu pour t’épater, lui répond-il.

  Puis ils se mirent à rire.

            La fin des classes venues, tous les élèves sortirent de l’école afin de rentrer chez eux. Sur leur chemin du retour, Jennifer et Natacha passèrent près d’un par cet décidèrent d’aller s’asseoir quelques minutes pour discuter. Natacha semblait vouloir demander quelque chose à Jennifer, mais ne savait pas de quelle façon s’y prendre…

-Jennifer, tu es mon amie depuis notre enfance, n’est-ce pas, dit-elle.

-Oui, je sais, mais pourquoi cette question? Demanda-t-elle.

-On peut tout se confier aussi comme d’habitude, hein?

-Mais oui, c’est sûr. Mais dis-moi, que se passe-t-il, Natacha?

  Natacha regarda son amie sérieusement, elle hésita un moment et lui dit ce qui la bouleversait…

-Jennifer, je crois que je suis amoureuse.

-Et puis-je te demander, de qui es-tu amoureuse? Demanda Jennifer en souriant à son amie.

-Je suis amoureuse de ton cousin Martin, laissa-t-elle tomber.

-De Martin! S’exclama Jennifer.

  Natacha lui fit un signe de tête que oui, tout en souriant à son amie. Jennifer était elle aussi amoureuse de Martin, mais ne pouvait en aucun temps le laisser voir. Elle et Martin se sont mit d’accord pour qu’ils ne tombent pas amoureux l’un de l’autre, ce qui est particulièrement difficile pour Jennifer. Mais elle sourit elle aussi, et se jeta dans les bras de son amie…

-Je suis contente pour toi, Natacha. Est-ce que tu lui as dis? Demanda-t-elle.

-Ben, vois-tu, c’est le problème. Il ne le sait pas, répondit Natacha. Serais-tu assez gentille pour lui en glisser un mot, s’il te plait.

-D’accord. Je vais lui parler ce soir. Tu sais Natacha, j’avais remarqué ce matin que tu le regardais souvent, et j’ai su qu’il se passait quelque chose. Mais j’attendais que tu m’en parles, lui dit Jennifer.

-Merci. Je savais que je pouvais compter sur toi.

-Allez viens! On va reprendre notre chemin.

  Les deux copines se levèrent et quittèrent le parc en direction de leur lieu de résidence.

 

¤ ¤ ¤

           

Pendant ce temps, Martin était avec ses nouveaux amis, Denis, Michel et Luc. Ils se rendaient dans un petit restaurant pour discuter entre gars. Ils étaient tous les quatre assis autour d’une table, dans le fond du restaurant, ils passèrent leurs commandes et attendirent.

-Je suis vraiment désolé de la façon dont je me suis comporté ce matin avec toi, Martin. Je m’excuse vraiment, dit Luc.

-Ah il n’y a pas de quoi, j’accepte tes excuses. De toute façon, c’est du passé pour moi, lui répondit Martin.

-Merci.

  L’ont venu interrompre leur conversation, la serveuse vint porter la commande. Hot-dogs, hamburgers, poutines et frites. Nos amis mangèrent alors leur festin tout en discutant.

-En tout cas, ce matin tu nous as mis bouche bée, dit Michel.

-Ouais, c’est vrai, poursuivit Denis. C’est un talent caché que tu as?

-Ouaf…je n’ai pas de mérite, c’est naturel chez moi, répondit Martin.

-Ah ben! T’es vraiment chanceux, parce que moi, il a fallu que je prenne des cours, dit Michel.

-Que dirais-tu de faire partit de notre groupe, ‘’’Les Goélands Blancs’’, demanda Luc entre deux bouchées de hamburgers.

-Ouais, ça serait super sensass, répondit Michel et Denis après avoir avalés leurs bouchées de hot-dog.

-Mouais, ça me dit. C’est d’accord les gars, répondit Martin.

  Alors ils levèrent tous leurs verres de boisson gazeuse et ils trinquèrent tous ensemble.

3 juin 2011

JUSQU'AU BOUT DE MES RÊVES, CHAPITRE 1

CHAPITRE 1

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui…

            Aux angles de deux grands boulevards se dresse une école, cet établissement scolaire est l’école secondaire Georges-Vanier. Cet institution est la référence des jeunes d’aujourd’hui et qui accueil environ deux milles étudiants. Les cours sont commencés depuis un mois déjà et tous les étudiants sont très heureux. L’école recommence à prendre vie après un arrêt de deux mois pour les vacances estivales. C’est présentement la fin des cours et les étudiants sortent de l’école. Parmi ces élèves, une jeune fille âgé de dix-sept ans habillée d’une petite jupe blanche juste au dessus des genoux, petite blouse blanche également à manche courte et petit soulier très simple. Cheveux bruns et longs, yeux bruns et un beau sourire. Elle marchait en direction d’une personne, un jeune garçon; sans doute son petit copain; qui lui, lui parla…

-Salut Jenni!

  Elle le fixait des yeux en le dévisageant, elle semblait très en colère soudainement et lui répondit sur un ton désagréable…

-Qu’est-ce que tu me veux?

-Ben…je voulais juste te parler. Ça faisait longtemps que je n’avais entendu ta voix.

-Ben là! Tu l’as entendu, alors tu dégages! Au revoir…

  Elle commença à marcher, mais lui continua à lui parler…

-Jenni! Attend! Je veux te dire que je t’aime!

  Elle se retourna et le regarda avec les yeux remplis d’eaux. Elle prit un grand respire, puis lui dit…

-Tu m’aimes! Après avoir vu de quelle façon tu embrassais Élisabeth, l’autre jour, je ne crois pas que tu puisses encore m’aimer. S’il te plaît, vas-t-en... C’est terminé entre nous, dit-elle avec beaucoup de tristesse.

  Lui, voulait à tout prix reprendre sa relation avec Jennifer qu’il l’empoigna et se mit à l’embrasser de force. Elle se débattait du mieux qu’elle pouvait, mais lui, était plus fort qu’elle, il la retenait toujours contre lui et la caressait. À force de se débattre, elle parvenue à se libérer et le gifla en pleine figure. Il l’empoigna de nouveau et lorsqu’il venu pour la frapper, son geste fût intercepter par un autre jeune qui passait. Il se retourna et regarda celui qui venait de s’interposer entre lui et Jennifer…

-Lâche-la! Lui dit tout simplement le jeune qui c’était interposer.

-Toi, mêle-toi de tes affaires et fait de l’air, rétorqua l’autre.

  Très vite, dans sa tête, le jeune pensa à quelque chose qui pourrait faire changer d’avis son adversaire, et tout à coup…

-Justement, ce sont mes affaires! C’est ma cousine, lâche-t-il avec un petit sourire en coin.

  À ce moment Jennifer regarda le bon samaritain et se demandait si cela était vrai ou non. L’ex petit copain de Jennifer semblait septique, il regarda alors Jennifer. Le temps que cela se faisait, Jennifer regarda le jeune garçon qui lui fit un clin d’oeil cet…

-C’est réellement ton cousin? Demanda son ex petit copain.

-Oui, répondit Jennifer spontanément. Il venait me chercher justement.

  Alors l’ex petit ami lâcha prise sur Jennifer et parti. Alors, le bon samaritain en profita pour ajouter…

-Et que je t’y reprenne plus! Euh…Conard!!

Plus tard sur la rue, en route vers la demeure de Jennifer, le garçon et elle marchaient et se parlaient. Soudain, Jennifer fût arrivé, alors elle regarda le jeune et dit…

-Ben voilà! Je suis arrivée, c’est ici que j’habite.

-Bon, eh ben, il n'y a pas de problème. Je vais continuer ma route, alors au plaisir de te revoir, lui dit le jeune.

  Jennifer était en train de déverrouiller la porte, et soudainement elle se retourna…

-Excuse-moi! Puis-je savoir ton nom?

  Il se retourna donc…

-Georges, dit-il simplement.

-Ben, euh, moi c’est Jennifer.

-Oui, je sais.

-Euh, hem, merci pour tantôt, hein…

-Y à pas de quoi. Ça m’arrive de rendre service. Alors, je ne te retiens pas, au revoir Jennifer.

-Au revoir, Georges.

  Tandis que Jennifer rentrait chez-elle, Georges continua donc sa route dans la solitude la plus profonde. Georges est un jeune garçon de la rue, c’est-à-dire qu’il n’a aucune adresse fixe et qu’il ne va pas à l’école. Il n’a aucune famille et aucun refuge, il est seul au monde.

            Du haut du troisième étage du bloc à logement, Jennifer était assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre. Une jolie chanson jouait à la radio : ALONE. Tout au long de cette chanson elle regarda Georges s’éloigner.

 

¤¤¤

 

Quelques jours plus tard, Georges marchait sur un grand boulevard parsemé de plusieurs grands magasins, restaurants et banques. Lorsqu’il passa juste devant l’une de ces banques il aperçu un vol entrain de se commettre. Il s’arrêta et regarda les deux voleurs en pleine action. Soudain, l’un des d’eux le remarqua et fit signe à son complice de le poursuivre. Lorsque Georges aperçu que le voleur venait en sa direction, il s’enfuit. Georges courrait sur la dans bousculant les gens, mais tout en s’excusant. Il vit une ruelle et y entra. Après avoir entré dans cette ruelle, il monta à une échelle et se rendit sur toit d’une maison. La course se poursuivait sur les toits, mais lorsqu’il pu redescendre, il le fit. Une fois redescendu d’un toit, il était dans une cour et s’y cacha. Le voleur qui le poursuivait le perdit de vue et décida de faire demi-tour. Georges, caché derrière une clôture respirait mieux. Après quelques minutes il sortit de sa cachette pour sortir de la cour, mais à ce moment il entendit un grognement de chien. Il se retourna alors et aperçu un grand danois qui avait les crocs sortis, la bave qui coulait sur le bord de sa gueule et avalait sa salive.

-Euh…gentil toutou hein! Laissa tomber Georges avec un air de frayeur.

  Le danois grognait toujours et de plus en plus fort. Ses crocs étaient toujours sortis et il salivait toujours.

-Oui, tu es un gentil toutou, lui dit encore Georges en reculant tranquillement vers la clôture.

  Lorsqu’il se retourna pour s’agripper à la clôture pour y monter, le chien se mit à aboyer très fort que Georges sauta d’un bond hors de la cour. Et s’écrasa par terre le long de la clôture.

-Ouf! Laissa-t-il tomber.

  Le chien continuait toujours à aboyer contre Georges…

-Ah la ferme!! Lui cria Georges.

  Il se releva ensuite et quitta les lieux.

 

¤ ¤ ¤

 

            Dans la même journée Georges se rendit à l’école où il avait rencontré Jennifer quelques jours plutôt et attendit la fin des cours. Lorsqu’il vit des étudiants sortir de l’établissement il se mit à l’écart pour ne pas être vu par personne. Il se cacha derrière un gros bloc de ciment où le nom de l’école est inscrit. Soudain, il vit Jennifer qui s’approchait, mais elle n’était pas seule. Une copine l’accompagnait. Lorsque les deux amies passèrent près du bloc de ciment, elles entendirent un léger chuchotement. Elles se retournèrent. Mais ne vit personne qui les interpellait, donc elles continuèrent leurs chemins. Une fois encore elles entendirent le chuchotement, mais plus fort cette fois. Jennifer regarda tout autour d’elle et aperçu une main qui lui faisait signe de s’approcher. Elle s’approcha vers le bloc de ciment et à sa grande surprise elle découvrit Georges…

-Georges!! S’exclama-t-elle.

-Chuut! Fit immédiatement Georges.

  Il ne voulait pas être repéré par les deux voleurs de banques qui sont à sa recherche. Il lui demanda alors de venir le rejoindre dans le parc juste en face de l’école. Cela fait, ils pouvaient discuter aisément sans être déranger par tout le monde.

-Mais enfin, Georges, vas-tu me dire ce qui se passe à la fin? Lui demande Jennifer.

-Jennifer j’ai besoin de ton aide, maintenant c’est mon tour, dit Georges.

-Bien sûr, mais pourquoi? Explique-moi.

-C’est que c’est très compliquer à expliquer. En fait, ben…euh…

-Pourrais-tu aboutir s’il te plait!! Lui dit Jennifer en s’impatientant un peu.

-Euh…oui…c’est que deux voleurs de banques courent après moi. Il faut que tu m’aides, je t’en supplie, dit-il en se plaçant à genou devant elle.

-C’est sûr que je vais t’aider, mais avant tu dois me laisser du temps, d’accord.

-Ok, mais fait vite, s’il te plait, lui dit Georges avec de grands yeux tout tristes et effrayés.

  Puis Jennifer rejoint son amie qui l’attendait près d’un banc. Une jolie fille elle aussi, cheveux mi long et les yeux noirs. Une fois Jennifer près d’elle, elle lui dit de venir.

-Tu viens Natacha.

-Oui, lui répondit-elle.

  Puis les deux copines reprirent leur chemin tout en jasant de tout et de rien.

 

¤ ¤ ¤

           

Le soir venu, Jennifer essayait de convaincre son père pour que Georges puisse être hébergé quelques jours chez-elle le temps que les voleurs oublis la présence de Georges. Cependant elle ne lui dit pas toute la vérité au sujet de son nouvel ami, elle garda certains détails que pour elle. La discussion était bien commencée que Jennifer s’approcha de son père…

-Écoute papa, ce n’est que pour quelques jours le temps qu’il trouve un nouvel appartement.

-Jennifer, ça fait cent fois que je te dis que nous ne pouvons accueillir une personne de plus. Nous n’avons pas assez d’argent pour nourrir une bouche de plus.

-Je comprends que l’on n’a pas assez d’argent, mais depuis des mois tu emmènes des prostitués à la maison, ça, je ne comprends pas du tout!! Lui lance Jennifer sur un ton neutre et rempli de colère.

  Son père se leva du fauteuil dans lequel il était assit, s’approcha de Jennifer et venu pour la frapper en plein visage, mais il retenu son geste. Il regarda sa fille, qui elle le fixait aussi, puis il lui dit…

-Je t’interdis de me parler sur ce ton là! Tu m’as bien compris! Et personne, je dis bien personne ne viendra habiter ici, est-ce que c’est clair?

-Mais papa…

-Il n’y a pas de mais! J’ai dis non, et se sera non!! Dit-il fermement.

  Cette fois, Jennifer avait vraiment les yeux remplis d’eaux. Une larme coula le long de sa joue puis tomba. Elle était triste et elle répondu à son père…

-Je croyais que j’étais ta petite fille adorée et que tu m’aimais. Je croyais que tu me donnerais tous ce que je voulais. J’ai cru que rien de tous ceci ne changerait depuis la mort de maman. Depuis cet horrible accident et les funérailles, je n’ai rien reçu à ma fête, à noël et encore bientôt cela sera mon bal et je n’aurais pas de robe pour cette occasion. À la mort de maman, tu m’avais promis que tu me donnerais tout ce que je voudrais. Est-ce qu’il faudra que je demande à maman pour que j’obtienne les choses que je t’ai demandé. Bien sûr que non, je ne peux lui demander, je ne peux vraiment pas lui demander, car, imagine-toi, elle est morte ma mère.

  Jennifer pleurait à chaudes larmes. Elle essuya quelques larmes et poursuivit…

-Mais pourtant, je le demande à toi et tu ne veux toujours pas. La seule chose que je demande, c’est qu’un ami vienne habiter ici quelques jours. C’est tout, vraiment tout. S’il te plait papa…

  Son père la regarda pleurer quelques minutes puis lui dit…

-Je vais prendre de l’air.

  Puis il quitta, laissant Jennifer seule avec sa peine. Elle pleura de longues minutes encore puis elle décida de prendre son coupe-vent et son sac, puis quitta. Elle marchait tranquillement sur la rue toute triste et pensait à sa mère, elle s’ennuyait beaucoup d’elle. Quelques minutes plus tard elle passa près d’une ruelle et au tournant de celle-ci elle sursauta de peur…

-Salut Jennifer!

-Aaaaaahh!!

-Non, n’ai pas peur, c’est moi Georges, lui dit-il.

-Mais tu m’as fait une de c’est peur, j’en ai le par cet qui me débat à cent milles à l’heure, répondit-elle.

-Ce n’était pas voulu.

-Je te crois, Georges. Allez! Viens, on va chez-moi. Je vais t’héberger quelques jours, dit-elle à son ami.

-Euh, ton père est d’accord? Lui demande-t-il.

-Pas tout à fait, non!

-Mais alors…Je ne dois pas y aller! Répond-il.

-Hé bonhomme! Tu veux que je t’aide oui ou non?? Lui demande Jennifer.

-Mais bien sûr!! S’exclame-t-il.

-Ben alors, suis-moi.

-D’acc!

  Puis ils partirent. Sur leur chemin, ils passèrent près d’un parc où le père de Jennifer était assit sur un banc et semblait être dans la lune, il fixait les étoiles. Jennifer s’arrêta de marcher et regarda son père au loin. Soudainement, une larme surgit et coula sur sa joue. Georges aperçu cette larme et lui demande…

-Jennifer, que se passe-t-il?

-Rien. Rien du tout, répondit-elle.

  Mais Georges savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il regarda l’homme assit au banc, puis posa son regard sur Jennifer.

-Qui est-ce? Demanda-t-il.

  Jennifer prit un petit moment avant de répondre à cette question. Les yeux pleins d’eaux, elle regarda Georges…

-C’est mon père, lui dit-elle.

-Il semble être confus! Non?

-Si. Il est très confus.

-Ah bon! Et pourquoi? Tes parents se sont disputés? Demande Georges.

  Jennifer hocha la tête en signe que non, puis posa son regard sur son père, toujours fixé sur les étoiles, et revînt vers Georges. Elle passa sa main dans ses grands cheveux bruns et prit un grand respire.

-Pas du tout. Mes parents ne se sont pas disputés. Ma mère…euh…ma mère est décédée il y a quelques mois.

  Sur ces paroles qui paraissaient sûrement innocente pour Jennifer, mais pour Georges, la dernière phrase qu’elle prononça lui glaça totalement le sang. Il regarda Jennifer qui était toute triste en pensant : <<Merde! Quel con je suis, faut que je me reprenne…>>

-Euh…je suis désolé Jennifer, je ne savais pas.

-Et tu ne pouvais pas savoir, non plus, lui dit-elle. Elle est décédée dans un accident d’auto, un très gros accident d’auto. Sa voiture a été emboutie par un camion poids lourd. Elle n’a eu aucune chance, elle est morte sur le coup. Depuis cet accident mon père ne cesse de me répéter que je suis sa petite fille adorée et qu’il m’aime. Il me dit aussi que si, il vient à me perdre, il ne survivrait pas à cette épreuve. Donc s’il a l’air d’être confus, c’est à cause de moi, c’est avec moi qu’il s’ais disputé. Allons le rejoindre si tu veux bien.

-Pas de problème, répondit Georges.

  Ils se remirent à marcher en direction du père de Jennifer. Elle s’approcha de lui; Georges resta un peu à l’écart, à quelques mètres à peine. Jennifer lui mit une main sur l’épaule et lui dit…

-Papa…

  Il baissa alors la tête en direction de la voix qu’il avait entendu et s’aperçu que c’était Jennifer. Il avait les yeux rouges et remplis d’eaux.

-Papa, je m’excuse pour tantôt. Je n’aurais pas dû m’emporter de cette façon, dit-elle.

  Ces larmes coulèrent à nouveaux, et en regardant sa fille il lui dit…

-Non, tu avais raison de t’emporter, d’être furieuse après moi. C’est plutôt à moi de m’excuser. Jennifer, je t’aime ma fille.

-Je t’aime moi aussi, papa.

  Il se leva et la prit dans ses bras pour la serrer contre lui. Une fois enlacé dans les bras de son père, Jennifer se mit à pleurer à chaudes larmes. Son père la serrait toujours contre lui pour la réconforter.

Après quelques minutes, Jennifer repensa à Georges qui était resté à l’écart un peu plus loin. Elle lui fit signe de venir.

-Papa, c’est le copain dont je t’ai parlé tout à l’heure…

  Jennifer n’eut pas le temps de terminer sa phrase que son père lui dit…

-C’est d’accord Jennifer, c’est d’accord.

-Merci papa. Je te présente Georges, mon ami. Georges voici mon père.

  Ils se serrent la main.

-Allez! On rentre à la maison, les enfants, dit le père de Jennifer.

  Georges, Jennifer et le père de celle-ci quittèrent le parc pour regagner la maison et se mettre au lit. Cette journée fut très riche en émotions pour tout le monde.

26 mai 2011

OSCAR

C’est la veille de noël et il fait très froid. Un homme se promenait seul sur la rue, espérant trouver un refuge pour la nuit. Mais sans succès, il ne trouve rien. Tout en marchant, il regardait les décorations de noël qui ornaient le devant des maisons. Il voyait aussi des gens entrer dans ces maisons et les entendaient se souhaiter : joyeux noël. Il ne cessait de regarder ces gens et il s’imaginait pouvoir être au chaud lui aussi avec sa famille, mais il peut pas être en famille, car il en n’a pas. Il est seul, il est clochard et sans abri. Il se nomme Oscar.

            Soudain, il passa devant une petite épicerie, plutôt dire un dépanneur, où deux jeunes voyous en sortaient en courant, avec des cartouches de cigarettes en mains. Les voyous n’avaient pas vu Oscar, alors il s le percuta et l’envoya s’écraser dans les déchets. Oscar fut ébranler sur le coup. Le propriétaire du dépanneur sortit lui aussi en courant et criant :

=Hé! Ramené-moi ça!

  Il n’avait pas remarqué Oscar qui était dans les déchets. Lorsque la police arriva, ils le trouvèrent et l’emmenèrent au dépanneur. Oscar avait l’air encore secoué.

=Est-ce lui, monsieur? Demanda l’un des policiers.

  L’homme du dépanneur hésita un peu avant de répondre, mais…

=Oui. Oui c’est lui.

=Très bien, répondit l’agent.

  Les policiers emmenèrent Oscar dans leur voiture et parlèrent avec lui. Après quelques minutes, ils relâchèrent Oscar et allèrent voir le propriétaire.

=Vous l’avez relâcher? Demanda le propriétaire.

=Oui. Euh… nous n’avons rien trouvé sur lui. Écoutez, monsieur…

=Monsieur Labrosse,  Éric Labrosse.

=Monsieur Labrosse, êtes-vous bien sûr que c’est lui? Demanda l’agent de police.

  Labrosse était confût et après un moment…

=Non… euh… ce n’est pas lui. Je me suis emporter vous comprenez. Euh… ce sont deux jeunes…

=D’accord. Ce n’est pas grave. Nous allons maintenant prendre votre déposition pour les jeunes. Et nous laissons tomber celle du vieux, lui dit le policier.

=O.k.

 

            Plus tard sur le chemin du retour, pour la maison, Éric se posait toutes sortes de questions au sujet d’Oscar, mais cela passa rapidement. Une fois arriver chez-lui, il se dévêtit et mit son manteau dans le placard. Sa femme, qui était debout devant lui, le regardait…

=Qu’est-ce que tu as Éric, tu n’a pas l’air bien?

=Non. J’ai eu un vol au dépanneur et j’ai accusé quelqu’un dont ce n’était pas lui.

=Et la police, qu’a-t-elle fait?

=Ils l’ont relâché.

  Un silence venu s’installer entre les deux personnes, et quelques secondes après…

=Je reviens, chérie. Je ne serai pas long.

  Puis il partit.

Oscar marchait toujours seul sur la rus. Il marchait en direction d’un parc. Éric courait pour retrouver Oscar. Il regardait partout autour de lui. Soudain, il passa devant le par cet aperçut Oscar assit sur un banc. Il s’approcha de lui très doucement puis s’assied.

=Excusez-moi, lui dit Éric.

  Oscar tourna la tête pour le regarder…

=Écoutez, je voudrais vous parler pour tantôt, dit Éric.

=Ce n’est pas plus grave que cela. Je suis habitué, vous savez.

=Prenez mes excuses. Je suis désolé, je me suis laissé emporter tout à l’heure. Je suis vraiment désolé.

=Écoutez-moi. Vous, vous avez une famille et vous l’aimez n’est-ce pas? Lui demanda Oscar.

=Oui.

=Aujourd’hui c’est noël, et je suis sûr que vos enfants auront de beaux cadeaux de votre part. Ensuite vous allez vous amuser, manger, boire et tout, et tout. Vous allez être au chaud dans votre maison. Tandis que moi je serai seul et au froid, pour passer noël. Je suis un clochard, vous comprenez?

=Oui.

  Éric regardait Oscar, et pensait en même temps lorsqu’il eût une idée…

=Écoutez, venez chez-moi passer noël, je serai si heureux que vous acceptiez.

=Non. Je suis désolé, mais ce n’est pas la charité que je veux.

=Comme vous voudrez. J’aimerais quand même savoir votre nom?

=Oscar.

=Moi c’est Éric.

  Éric se leva et fit quelques pas, puis se retourna…

=Joyeux noël, Oscar.

=Merci à vous.

  Puis Éric partit laissant Oscar de nouveau seul. Oscar était encore plus désespéré qu’auparavant. Il regarda le ciel et se mit à parler…

=Ooh, Seigneur! Je vous demande pardon pour tout ce j’ai fait et n’ai pas su faire. Vous m’avez puni il y a quarante sept ans, vous ne trouvez pas que cela à assez durer. Vous savez que je suis seul, que j’ai été seul toute ma vie et que j’ai passé tous mes noëls dans la rue, la misère et la peine pendant ces quarante sept années. S’il vous plaît, c’est tout ce que je vous demande.

  Il eut un long moment de silence. Oscar regarda l’horloge qui ce trouvait dans une vitrine en face du par cet vit qu’il était près de minuit.

=Ca y est, il reste moins d’une minute.

  Et toujours en regardant l’horloge…

=Trente secondes. Ah! Mon Dieu que je voudrais avoir un noël heureux, un changement dans ma vie. Il ne reste que cinq secondes, voilà, c’est…

  Oscar n’eut pas la chance de terminer sa phrase qu’il entendit…

=JOYEUX NOËL OSCAR!!

  Il se retourna alors pour constater qu’il y avait une foule de gens qui lui souhaitait les vœux de noël. Parmi eux se trouvait Éric avec sa famille. Il avait convaincu sa famille et amis d’offrir un cadeau à  un clochard seul et triste. Lorsqu’Oscar vit et entendit cela, il ne pu s’empêcher de…

=Aaaah! Seigneur! Merci de tout mon cœur, vous m’avez sortit de cette misère malheureuse. Je vous remercie. C’est le plus beau cadeau de noël que je puisse recevoir. Merci Seigneur.

  Puis Oscar regarda Éric…

=Joyeux noël mon ami! Dit-il avec les larmes aux yeux.

  Oscar et Éric se serrèrent l’un contre l’autre. Voyant cela, la foule se mit applaudir Oscar et Éric. Oscar, ayant la tête accoter sur l’épaule d’Éric, pleurait de joie.

 

            Ce soir-là fut très spécial pour Oscar, il vit maintenant bien et heureux.

 

 

 

 

Fin…

24 mai 2011

AIMER ET ÊTRE AIMER

Montréal…

            Le vendredi, le six décembre deux mille deux…

            Le soleil vient de se lever. Une jolie jeune fille, toujours en chemise de nuit, est en train de se sécher les cheveux. En plus d’être jolie, elle a de très beaux yeux bruns, et ses cheveux longs bruns noir. Cependant, elle n’est pas très grande. Ayant terminé de se sécher les cheveux, elle s’habille maintenant. Elle sortit un jeans noir et une blouse blanche de coton. Cette jeune fille s’appelle Alysson.

            Plus tard, sur le chemin de l’école, elle avait un sourire radieux, jusqu’à ce qu’elle aperçoive son petit ami, Dany dans les bras de sa meilleure amie. Ils étaient en train de s’embrasser.

  =Hé ben!! Ça c’est du gâteau!! S’exclama Alysson, en s’approchant d’eux. Je te remercie Dany, je te faisais confiance, mais je crois que j’ai fait une erreur.

    Dany la regardait et ne savait pas quoi lui répondre. Alysson regarda ensuite sa meilleure amie…

  =Et toi! Je te croyais ma meilleure amie…

  =Mais je la suis!! Répondit-elle.

  =T’es aussi menteuse que lui. Ça fait combien de temps que vous jouez dans mon dos?? Hein, combien de temps?? Ah, de toute façon, je ne veux même pas le savoir. Je ne veux plus rien savoir de vous!!

    Puis elle continua son chemin.

 

            Quelques jours plus tard, Alysson arrivait au Marché Chalifoux, dont son père est le propriétaire. Elle entra et se dirigea vers le bureau du gérant.

  =B’jour papa!

   Son père se retourna vers elle…

  =Bonjour ma puce. Ça va?

  =Bof! Dis-moi, je peux travailler ce soir? Demanda-t-elle.

  =Ben tu peux toujours faire les spéciaux, les cartes sont ici. À tantôt.

  =À tantôt…

    Michel, son père, partit rencontrer un vendeur tandis qu’Alysson se retrouva seule dans le bureau, à détacher et classer les cartes de spéciaux par allées. Soudain elle s’arrêta et se mit à penser à Dany, à tous les bons moments qu’elle avait vécu avec lui. Quelques secondes après, elle s’aperçut qu’elle pleurait. Elle essuya ses larmes et continua son ouvrage. Après avoir terminé, elle sortit du bureau et s’installa dans la première allée pour débuter son travail. Au même moment, son père arrivait près d’elle. Il avait remarqué que depuis quelques jours, sa fille, ne portait plus son sourire radieux.

  =Alysson, il se passe quelque chose avec toi, est-ce que tu veux en parler?

  =Non. Je n’ai rien papa, je t’assure, dit-elle.

  =Ne dit pas qu’il n’y a rien, ma puce. Je sais très bien qu’il y a quelque chose depuis deux ou trois jours. C’est Dany? Lui demande son père.

    À ce moment, des larmes coula sur les joues de sa figure, Alysson regarda son père, puis…

  =Il m’a laissé… il m’a laissé pour ma meilleure amie, papa…

    Alors elle se remit à pleurer, puis elle partit en direction du bureau. Elle y entra, prit son manteau et l’enfila. Son père l’avait suivi…

  =Que fais-tu?

  =Je vais prendre de l’air! Dit-elle.

  =Ma puce…

  =Non, s’il te plait, excuse-moi…

    Puis elle partit.

 

            Depuis environ trois jours Alysson ce sentait si seule. Ces jours là, fut très pénible, elle mangeait seule; s’en allait seule chez-elle; enfin elle faisait tous tout seule. Un jour qu’elle était assise, seule à une table et faisait un somme, un jeune garçon arriva et lui demanda :

  =Euh…je peux m’asseoir?

    Alysson leva la tête, le regarda et lui dit…

  =Bien sûr.

  =Est-ce que tu attend quelqu’un?

  =Non, tu peux t’asseoir.

    Il s’assied et un moment de silence s’installa entre les deux personnes. Après quelques minutes, le garçon prit la parole…

  =Faudrait peut-être qu’on se présente. Moi je m’appel Ronald, et toi?

  =Alysson.

  =Tu sais, ça fait longtemps que je veux te parler, mais je n’avais pas le courage. À tous les jours, je te regarde et surtout je t’admire.

  =Ah oui!... Fut la seule réponse d’Alysson.

  =Oui. C’est comme je te dis. Bah! Après tout je ne t’ennuirai pas plus avec mes histoires. Je vais te laisser seule. Au revoir.

    Il se leva, fit quelques pas et soudainement…

  =Ronald!

    Il se retourna…

  =Tu peux rester avec moi, viens t’asseoir, lui dit Alysson.

    Il vînt s’asseoir et commença à parler avec Alysson, qui elle retrouvait peu à peu son sourire perdu à la suite de sa séparation avec Dany.

            Sur le chemin du retour, Alysson et Ronald marchaient tranquillement, tout en parlant. Lorsqu’ils arrivèrent près du domicile d’Alysson; Ronald s’arrêta de marcher et de parler, puis regarda la maison. Après quelques secondes, il posa son regard sur Alysson...

  =C’est ici que tu habite? Lui demanda Ronald.

  =Oui.

    Il eut un long moment de silence. Pendant ce temps, Ronald et Alysson se regardaient et…

  =Euh… écoute… je vais au ciné ce soir, est-ce que tu veux bien venir avec moi?

  =D’accord.

  =O.k. Je passe te chercher vers six heures, ici, d’accord.

  =Euh… non! Viens plutôt me chercher à l’épicerie, o.k.

  =Yes! À tantôt, dit Ronald.

    Il venu pour partir…

  =Hé! Attend! Je vais te donner l’adresse, lui dit Alysson.

    Elle écrivit l’adresse sur un bout de papier et lui donna. Il le prit et partit en turlutant. Tandis qu’Alysson prit la direction de l’épicerie pour aller annoncer la bonne nouvelle à son père.

 

            Le même soir, tard après le film, Alysson et Ronald arrivaient devant la résidence d’Alysson…

  =Bon ben! Te voilà arrivée, lui dit Ronald.

  =Oui. Merci pour la soirée. À demain.

    Elle fit quelques pas et elle entendit Ronald qui l’interpella…

  =Alysson!

    Elle se retourna puis regardait Ronald qui s’approchait d’elle.

  =Alysson! Je t’aime Alysson. Lui dit-il.

    Puis la serra fort contre lui et l’embrassa.

  =À demain…

    Puis, cette fois il partit…

 

            Le lendemain à l’école, Dany et son ami Robert étaient au comptoir de la cafétéria et attendaient de se faire servir. Robert venait d’apercevoir Alysson et Ronald qui s’embrassa…

  =Euh, Dany!

  =Oui… répondit-il.

  =Est-ce que tout va bien avec Elizabeth? Demanda Robert.

  =Bof! Pas vraiment non. Avoir su, je n’aurais pas quitter Alysson.

  =À propos, tu te souviens m’avoir dit qu’elle ne t’oublirait pas et qu’elle resterait seule?

  =Oui, je me souviens, mais pourquoi?

  =Ben… je pense qu’elle t’a oublié, dit Robert en regardant Alysson.

    Dany regarda son ami et…

  =Meuh!! Qu’est-ce que tu me chante-là!

  =Juge-le par toi-même, regarde là-bas, lui dit Robert en lui montrant Alysson.

    Dany regarda donc dans la direction indiquer et aperçut Alysson et Ronald s’embrassé. Il regarda ensuite son ami…

  =T’en fais pas, je vais la ravoir, lui dit Dany déterminé.

 

            Un soir, Alysson et Ronald marchaient sur la rue main dans la main, lorsque tout à coup Ronald empoigna Alysson et la poussa dans un banc de neige. Elle répliqua en  lui lançant de la neige. Elle se leva ensuite et lui sauta dessus. Avec la force de l’impact ils tombèrent tous les deux. Alysson était sur le dos, tandis que Ronald étai dessus, il la regarda et l’embrassa. Pendant qu’ils s’embrassaient, Alysson ramassa de la neige et la glissa dans le manteau de Ronald…

  =AAAAAAHH!!! Cria-t-il.

    Puis se roula dans la neige. Alysson se sauva pour ne pas se faire jouer le même tour. Elle était peu éloigné de Ronald, lorsque celui-ci venu pour se lever qu’il reçu un solide coup de pied à l’estomac. Ensuite ont le releva puis le tortura. Alysson, au loin regardait la scène, figé. Lorsqu’ils terminèrent avec Ronald, Dany et Robert le laissa tomber dans la neige, le visage contre la neige.

  =C’est juste un avertissement, minus! Le reste, est à venir…

    Puis ils partirent.

            Alysson s’avança vers Ronald, elle était terrifiée. Elle le regarda avec peine…

  =Ron. T’es o.k.? Lui demanda-t-elle.

    Il lui fit signe que oui.

  =Allez viens, on rentre chez-moi, d’accord.

  =Non attend. Pourquoi ils m’ont fait ça? Je ne leur ai rien fait, moi. Pourquoi? Hein, Alysson, pourquoi? Lui demanda Ronald.

    Alysson baissa alors les yeux vers le sol et se mit à pleurer. Ronald lui remonta la tête en lui mettant la main sous le menton. Il était aussi malheureux que sa copine…

  =Alysson! Qu’est-ce qu’il y a? Pour quoi pleure-tu? Lui demande-t-il.

    Elle reprit son souffle. De ses grands yeux bruns, des larmes lui coulaient sur les joues. Elle se décida à parler...

  =C’est… euh… c’est mon ancien petit ami. Je crois, qu’il n’accepte pas de nous voir ensemble. Mais rien, tu m’entend, rien ne pourra nous séparer, dit-elle.

    À ce moment, Ronald aida Alysson à se relever et lui dit…

  =Je t’aime…

    Puis l’embrassa sur la joue, et partirent.

 

            Le lendemain à l’école, Alysson était assise à une table et attendait l’arrivé de Ronald. Soudain, Dany arriva près d’elle…

  =S’lut! Je peux m’asseoir ma belle, dit-il.

    Alysson le regarda furieuse. Elle avait envie de le frapper, mais…

  =Sale petit con! Non tu ne peux pas t’asseoir, mais tu peux partir!

  =Je vais m’asseoir quand même, je veux te parler, lui dit-il.

  =Moi non. Et puis j’attends quelqu’un, maintenant, si tu veux t’en aller!

  =Oh! T’attends le petit con! Lui dit-il.

    Aussitôt il reçu une gifle.

  =Va t’en!!

  =Soit. Mais avant de m’en aller, tu vas m’écouter.

  =Tiens! Tiens! Ça ne fonctionne plus avec ta conquête et tu viens chercher des conseils. Oubli tous Dany, c’est terminé entre toi et moi. Surtout n’essaie pas de me ravoir. Tu m’as fait trop de mal, j’ai perdu tous mes amis à cause de toi. Oubli tous, c’est trop tard, je suis prise.

  =Alysson tu ne peux me faire ça!

  =Oui, pourquoi pas??

  =Parce que je t’aime et je t’ai toujours aimé. O.k. J’ai fait une erreur, mais je ne pouvais pas savoir que j’étais pour te faire du mal.

  =Dany, n’essaie pas de m’acheter avec tes histoires inventer, je ne marche pas, dit Alysson.

  =Laisse-moi une dernière chance, Alysson, s’il te plait.

  =Non. Maintenant pars, j’attends quelqu’un.

    Dany se leva, regarda Alysson dans les yeux, puis se pencha contre elle et l’embrassa. Ronald qui entrait à l’instant dans la cafétéria vit la scène entre Alysson et Dany. Il fit alors demi-tour. Alysson l’aperçut en repoussant Dany.

  =Salaud!! Je te déteste!! Lui dit-elle.

    Ensuite elle se leva et partit à la recherche de Ronald. Une fois hors de la cafétéria, elle l’aperçut qui marchait et qui avait l’air triste. Elle cria :

  =Ron!

    Par cette exclamation, il se retourna et vit Alysson qui courrait vers lui…

  =Ron, où va-tu? Lui demande-t-elle.

  =Je m’en vais. Je crois que c’est terminé entre nous, dit-il avec tristesse.

  =Non, ce n’est pas terminé, dit Alysson tout confuse.

  =Alors pourquoi l’as-tu embrassé?

  =C’est lui qu’il m’as embrassé. Il m’a forcée.

  =Tu es vraiment certaine? Lui demande Ronald.

  =Oui. Ron tu sais bien que c’est toi que j’aime. S’il te plait, ne me laisse pas.

  =Alysson, je croyais… je croyais que tu étais une fille fantastique et…

    Ronald n’eut pas le temps de terminer sa phrase, que Dany le fit pour lui…

  =…oui, fantastique! Superbe même!

    Alysson se retourna vers Dany…

  =Toi! La ferme! Lui dit-elle

  =Ohohoh! Je te fais des compliments et c’est de cette manière que tu me remercie.

  =N’écoute pas ce qu’il dit, Ron.

  =Oh que oui, il vas m’écoutez. À partir de maintenant c’est ma petite amie et tu vas la laisser tranquille, bien compris! Lui dit Dany.

  =Non. J’ai mal compris. C’est ma petite amie!

    À ce moment Dany l’empoigna par le collet de son chandail et lui balança un solide coup de poing à la figure, si fort que Ronald s’écroula par terre. Ensuite il prit la main d’Alysson, de force, et partit vers la cafétéria.

  =Pourquoi as-tu fais cela? Lui demande Alysson.

  =Parce que je ne veux pas qu’il soit avec toi.

  =Quoi!? S’exclama Alysson. Tu ne veux pas qu’il soit avec moi et pourquoi ça?

  =Parce que je t’aime, tout simplement, lui répondit Dany.

  =Ah! Mais ce n’est pas vrai! Tu m’aimes mes fesses! Hé, je te signale que moi je ne t’aime plus, t’as bien compris p’tit con! Dit Alysson.

  =P’tite conne toi-même! Tu étais ma copine pour mon argent seulement. T’es vraiment une conne!

  =Fais pas chier, lui répond-elle.

  =Oui, oui! N’essaie pas de démentir. Tous ça c’…

    Dany n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il tomba par terre. Ronald venait de lui sauter dessus comme un aigle sur sa proie, et c’est alors qu’un combat s’engagea. Ronald frappait sans arrêt. Dany réussi à se dégager de Ronald en lui administrant un coup de genou à l’estomac. Ensuite il se releva et empoigna Ronald par le collet de son chandail.

            Il y avait foule. Tout le monde regardaient la bagarre sans les séparer. Deux professeurs étaient sur place et l’un d’eux voulu intervenir, mais l’autre lui en empêcha.

  =Non. Laisse-les se débrouillez seuls. Ils sont assez vieux pour régler les comptes.

    Des amis de Dany étaient là et l’appuyaient. Ronald avait maintenant le dessus, il lui donna au moins quatre coups de poings, l’un après l’autre, à la figure. Ensuite il venu pour lui en donner un autre, mais il se retenu et il ne fit que lui dire avec essoufflement :

  =Maintenant… tu la laisse… tranquille et tu retire… tout ce que tu as dis sur elle… compris! Dit Ronald.

  =O.k. Je… retire tout… dit Dany avec essoufflement.

    Ronald lâcha prise, puis se releva. Il passa près d’Alysson…

  =Même si c’est terminé entre nous, je voulais te rendre ce service.

    Puis il partit et la foule se dissipa. Alysson avait les larmes aux yeux en regardant Ronald s’en aller.

 

            Quelques jours plus tard, au Marché Chalifoux, Alysson travaillait pour se changer les idées. Elle était triste d’avoir perdu Ronald, car elle l’aimait beaucoup et tenait à lui. Elle pensait aux moments passés avec lui.

  =Hé Aly! Qu’est-ce que tu as? Lui demanda Martin, un collègue de travail.

  =Je n’ai rien, répondit-elle.

    Et continua son travail. Elle pensait vraiment à tout ce qu’elle avait vécu avec Ronald depuis le début de leur relation. Mais son beau rêve était terminé. Soudain elle fut interrompût par une voix…

  =S’lut.

    Elle tourna la tête en direction de la personne et aperçut Ronald.

  =B’jour.

  =Il fallait que je te vois. Je voulais simplement te dire que… que où que tu sois, avec qui tu seras et où que je serais; ben je veux que tu sache que je penserai toujours à toi. Et que je t’aimerais toujours, lui dit Ronald.

    Il eut un moment de silence avant que Ronald reprenne la parole.

  =Alors… euh… c’est cela… bye.

    Puis il partit. Alysson n’avait pas dit une seule phrase et ne dis rien non plus. Mais elle le regardait s’en aller. Elle regarda ensuite Martin, derrière elle qui la regardait.

  =Qu’est-ce que tu a dire, toi! Dit Alysson.

  =Ne laisse pas passer ta chance, Aly. Vas-y. Va le rejoindre.

  =Tu crois… tu crois vraiment…

  =Oui je le crois. Tu peux me faire confiance. Alysson, va le rejoindre avant qu’il soit trop tard. Vas-y! Vas-y Alysson!

    Elle déposa le marqueur à spéciaux sur la table de travail et elle partit, en courrant, à travers l’épicerie. Elle poussa la porte, regarda à gauche, à droite et aperçut Ronald qui marchait lentement en direction d’un arrêt d’autobus. Sans manteau, elle se mit à courir en lui criant…

  =Ronald!!!

  Au loin, il l’entendit et se retourna…

  =Attends-moi, je t’aime!!

    Une fois arrivé près de Ronald, elle se lança dans ses bras.

  =Moi aussi je t’aime.

    Et ils s’embrassèrent longuement...

 

 

 

 

Fin…

Publicité
Publicité
24 mai 2011

Bienvenu à tous!...

Mon blog est présentement en construction, merci de votre patience... ;)

Caron

Publicité
Publicité
Publicité